(Scott) l'amour à ses raison, que la raison ignore

La journée était longue, les cours, c'était plus son truc, elle n'écoutait plus vraiment et ses notes dégringolaient à vitesse grand V. Elle regarda par la fenêtre de la classe et poussa un long soupir. Son téléphona vibra dans sa poche, un message de sa meilleure amie qui lui demandait de la rejoindre à une adresse. Sans même demander au prof, elle se leva sa meilleure amie était toute sa vie. Elle passa devant le prof et claqua la porte se mettant à courir dans les couloirs. À pieds elle mit 10 minutes et arriva en sueur quand elle trouva sa meilleure amie, faisant un tag sur un mur. La jeune blonde la tapa lui expliquant qu'elle avait eu très peur, et l'aida à faire un magnifique dessin qui représentait la liberté. Elle se retourna d'un coup quand tout d'un coup elle entendu les sirènes, vraiment ? Elle laissa tout tomber pour essayer de courir avant qu'un bras ne l'a rattrape pour la plaquer au mur "La fille Mandoza". Elle tira la langue comme simple réponse et monta dans la voiture, refusant de parler à l'officier. Merde, elle était dans la merde jusqu'au cou.

Le commissariat n'était pas loin, elle descendit de la voiture et longea les murs pour se retrouver dans une salle toute seule, elle prit place sur la chaise et regarda autour d'elle. Si son père la voyait, c'était terminé. Elle poussa un soupir et passe sa main dans ses cheveux quand la porte s'ouvrit brutalement sans même relevée la tête la jeune femme prit la parole "je n'ai pas .." Elle releva la tête et vit Scott "Scott...". Merde c'était quoi le pire lui ou son père? Elle n'osait plus bouger

@Scott Crain

Une journée banale. Aujourd’hui, tu n’es pas attitré aux patrouilles, tu prendras la route seulement s’il y a une urgence et qu’une équipe à besoin de renfort. Aujourd’hui, tu dois rester au commissariat pour gérer les dépôts de plainte, la paperasse et le peu d’interrogatoire qu’il risque d’y avoir dans ta journée. T’es derrière le comptoir, quand tu vois Magda entrer, les menottes aux poignets, par un de tes collègues qui l’a dépose dans une salle d’interrogatoire. Il vient te voir au comptoir et te demande d’aller l’interroger. Il t’explique vite fait ce qu’elle à fait. Un tag. Pourquoi ça ne t’étonne pas. Elle a de la chance que sa mère soit en intervention, parce qu’elle aurait vraiment pris cher sinon. Tu souffles un bon coup et tu entres dans cette salle, elle commence à parler, puis lève, la tête, te vois, dis ton nom, et finalement, ne dit plus rien. « Magda, dit moi que t’as rien fait. » Tu t’assois face à elle, tu croises les bras, t’en peux plus de ses conneries de gamine à la con. Elle ne dit rien, laissant le silence parler à sa place. « Donc si je devine, t’as séché les cours, pour de rejoindre ta meilleure amie et l’accompagner dans ses conneries ? Dis-moi si je me trompe, mais là, j’ai un doute quand même. » Tu t’appuies sur la table, pour te rapprocher un peu plus d’elle. Tu sais qu’elle ne te mentira pas. Du moins tu espères qu’elle ne te mente pas. Tu sais très bien ce qu’il s’est passé, tu commences à avoir l’habitude entre elle et sa meilleure amie, c’est une relation de folie, que tu n’arrives pas à comprendre.

Elle ne supporte plus les cours. Tu le sais, elle est comme toi. Elle ne supporte pas rester assise sur une chaise à écouter un professeur parler, soit disant pour les apprendre des choses. Puis finalement, elle avoue qu’elle a été faire un tag avec sa meilleure amie, soit disant pour embellir les murs dégueulasses de la ville. « Magda, faut que t’arrête tes conneries. » Elle essaie de te toucher les mains, tu te redresses sur ton siège, t’éloignant un peu, évitant tout contact. « T’es mineure, et ce n’est pas un assez gros crime pour que tu prennes de la prison pour mineure, mais là, tu risques plus que tout des travaux d’intérêt généraux, puisque tu récidives. » Ce n’est pas la première fois que Magda se retrouve dans cette salle d’interrogatoire, elle a de la chance, parce qu'elle n’est encore jamais directement tomber sur sa mère. « Ta mère va être furieuse. Elle qui habituellement est fière de toi. » Concernant ton état d’esprit, tu ne dis rien, parce que personne n’est encore au courant pour votre relation et tant qu’elle est mineure, tu espères que le secret reste un secret le plus longtemps possible. « Je vais voir ce que je peux faire pour te sortir de là » Tu te lèves, sors de la salle, sans te retourner vers elle. T’espères que ça lui fera assez mal pour pas qu’elle recommence. Tu t’en vas discuter avec ton chef, tu expliques le cas, qu’elle est plutôt facile à amadouer et qu’elle pourrait suivre sa meilleure amie dans n’importe qu’elle connerie. Le commissaire accepte de la faire sortir, à condition qu’elle aille repeindre les murs de la ville taguer en travaux d’intérêt généraux, et qu’une procédure d’éloignement soi mise en place entre Magda et sa meilleure amie. T’as la lourde tâche de lui dire. Tu retournes dans la salle d’interrogatoire. Tu baisses les yeux. Tu n'as pas envie de la détruire, mais c’est tellement mieux pour elle.