come out and play. (aspen)

→ enfant du milieu d’une fratrie de trois. coincé entre l’ainé idéalisé et la petite dernière chouchoutée. aspen a donc eu toute la liberté de faire ce qu’il voulait, d’apprendre par lui même, d’être autonome avant qu’on ne le lui demande rapidement. un gamin vif d’esprit, jugé presque hyperactif. sa mère a jugé bon de le coller derrière un piano pour le calmer, paraît que ça a marché. il en joue toujours aujourd’hui, quand il peut y avoir accès.
→ toujours entouré du même trio, les inséparables, collés les uns aux autres. toujours le mot pour rire, pour détendre, un adolescent qui cherche sa voie, qui cache par des rires et des blagues qu’il est paumé, qu’il se sent mal. une indépendance démesurée pour cacher une grande timidité. le temps alors des premiers émois, des premiers battements de cœur, des papillons dans le ventre. cœur qui s’amourache trop vite, trop facilement, cause de nombreuses déceptions.
→ aspen a une prédisposition naturelle pour les arts. la musique, la peinture, les lettres. c’est d’ailleurs vers cette voie qu’il se dirige alors qu’il doit choisir un cursus. les lettres. faut croire qu’emily dickinson a eu un sacré effet sur lui pour qu’il veuille en apprendre plus sur la littérature et la poésie. un étudiant intéressé, polyvalent. parce qu’il a décidé de s’inscrire au club de théâtre, trop curieux.
→ et enfin il prend son envol, loin de la maison. enfin, rien de grandiose, un petit studio, la douche est sur le palier, il a une petite cuisine, une pièce avec un canapé lit et un coin toilette. c’est pas grand chose mais ça lui convient, il peut y faire ce qu’il veut, foutre le bordel autant qu’il veut et rien que pour ça, aspen est heureux.
→ il a un p’tit boulot aussi, à côté. il bosse au petit supermarché de la ville, avec son gilet d’employé et son badge même pas à son nom. « mike » qu’y’a écrit. il passe la plupart de son temps derrière la caisse ou dans les rayons, à remplir les étagères. au moins, ça lui laisse le temps de rêver un peu.